Vingt neuf courts chapitres pour ce vade-mecum qui essaie d’éclaircir un peu notre destin ..inconnu et obscur. Nous sommes coincés entre deux murs : avant notre naissance , et puis après notre mort. Nous ne savons et ne saurons probablement jamais rien, nous sommes des égarés entre ces deux murs. Pour écrire un aussi court opus, il fallait un écrivain assez âgé , tirant son savoir de ses lectures, des historiens, des physiciens, et Jean d’O y est parvenu. La joie, le plaisir, le bonheur sont des mystères infinis , les chapitres qui concernent l’air, l’eau, la lumière sont éclatants de beauté. J’y ai quand même trouvé une grande mélancolie, bien qu’au dernier court chapitre , avec toujours un air malicieux, Jean d’O nous dise: »Puisqu’il nous reste cinq minutes, nous pourrions aborder le problème de Dieu » …