Vous vous délectez devant « Love actually » tout en rêvant de croiser Hugh Grant au Monoprix ; vous écoutez Nat King Cole en boucle lorsque vous avec un coup de stress ; le cheese cake de chez Bread and Rose vient à bout de tous vos cafards ; Audrey Hepburn est votre muse, votre idéal, votre amie ? Alors ce livre est pour vous, sans l’ombre d’une hésitation. L’auteure, Marianne Levy, est journaliste. Après avoir couvert toutes sortes de sports, elle a changé radicalement de « spécialité » et effectué un double salto pour se consacrer aux séries télévisées. En terme de scénarios et de comédies romantiques, elle en connaît un rayon. Elle a voulu transposer tout ce qu’elle aimait regarder sur grand et petit écran en roman. Pari plus que réussi avec cette « Malédiction de la zone de confort », dans laquelle les codes sont respectés à la lettre.
D’un côté il y a une jeune femme, Rose, apprentie comédienne et passionnée de poésie médiévale. Elle a enfin décroché un rôle dans LA série française qui devrait créer l’événement, si l’on réussit à muscler l’intrigue un peu faiblarde. De l’autre, Ben, un romancier en panne d’inspiration, un homme aussi bourru qu’irrésistible. Il est mandaté par le producteur pour réécrire le scénario justement et sauver le projet du naufrage. Rose et Ben vont se rencontrer sans savoir qui est qui et qui fait quoi. Petit hic : pour Rose, c’est le rôle de sa vie ; mais Ben, lui, est chargé de supprimer des personnages, dont celui interprété par Rose. La vie est mal faite, l’histoire mal barrée… et le happy ending assuré ! Alors on accepte avec bonheur cette « déclaration d’amour à la comédie romantique », on découvre que sous l’apparente futilité du genre peuvent se glisser de la complexité et de la subtilité. Et on attend avec impatience le prochain roman que Marianne vient de commencer à écrire.