Les internautes l'ont lu
Bogart rejoint le bureau d’accomodation des vieux diplômes, il est attendu par le maire qui a une mission hors du commun a lui confier : il sera gardien de phare en plein milieu de la ville. Etrange ! Un phare démonté pièce par pièce et reconstruit sur la petite colline dans la ville. En effet, les experts sont formels la mer approche suite au réchauffement climatique. Elle s’arrêtera dans sa ville de province qui deviendra une grande station balnéaire. Un pitch tentant vous en conviendrez ! Après cela je ne savais pas trop à quoi m’attendre ? Il y a comme un air de surréalisme vous ne trouvez pas ? Normal l’auteur est bien de notre plat pays. Bertrand Menut nous convie dans ce premier roman dans un voyage hors du commun, dans un monde étrange avec des personnages et des situations déjantées où vivent parfois des personnages sans queue ni tête , un petit voyage en absurdie quoi que … Artaban est un pote de Bogart, amis depuis leurs années « d’universiteries », il dissoudra l’école « Je m’en foustiste » après avoir assisté à une conférence sur les ammonites, rencontré l’amour de sa vie, il participera à un holp up… Il viendra régulirement voir son ami Bogart et Miss Gable dans son phare. Le magasin « Tout en suédois » a un franc succès car les intérieurs ne sont meublés que de ces meubles en kit, avec un détail à chaque fois de la page du célèbre catalogue. Vous l’avez compris, ce roman ne manque pas d’un certain humour. Il y a aussi une machine PiR-Hal1 qui crée des rondelles de bois en veux-tu, en voilà. Et le personnage de Paul Claudel se promène allègrement dans le récit. Humour décalé au rendez-vous. De petites saynètes décalées se suivent et ne se ressemblent pas formant un tout agréable à lire. Mentions spéciales pour les annotations qui sont un roman à part entière, j’ai beaucoup ri. Un univers bien particulier qui se laisse lire avec un certain plaisir, j’ai vraiment été surprise car je ne m’attendais pas à celà. Je ne sais pourquoi mais durant la lecture j’ai pensé à Vian, Sartre, Perec et Magritte. C’est truffé de clins d’yeux à la littérature, au cinéma, un chouette voyage en absurdie. Et ce qui ne gâche rien le livre objet est magnifique tant au visuel qu’au toucher. Merci aux éditions Paul & Mike de m’avoir donné l’occasion de faire cette découverte. Ma note : 8/10 Une jolie phrase Comme ils étaient fort nombreux et que la salle était trop petite pour accueillir tout le monde, le directeur leur avait demandé de laisser leur ego au vestiaire puis d’aller « se fondre au papier peint ou se coller au plafond…mmh,mmh je m’en fiche ». Retrouvez Nathalie sur son blog |
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