La vie devant soi est une tranche de vie d’êtres presque sans identité, qui n’ont rien pu apprendre, ne comprennent pas grand chose et mélangent tout le reste, mais qui se battent pour trouver leur place.
Le lecteur est secoué par la tendresse de l’enfant du foyer clandestin qui reste fidèle à Madame Rosa, tout en ayant sur cette ancienne prostituée rescapée d’Auschwitz un regard implacable.
Le ton accorde une légèreté à un récit qui n’en a aucune, à une histoire terrible remplie d’amour et de foi en l’humanité.