Alice Clifford est la correspondante du New York Herald Tribune en Europe. Elle s’est installée à Rome où elle assiste en 1936 au triomphe de Mussolini.
Alice est une jeune femme libre, intrépide, au caractère bien trempé et qui ne pratique pas la langue de bois dans ses articles. Ce qui lui vaut d’être respectée par ses confrères et ses lecteurs.
Mais derrière son intrépidité se cachent une faille, des tourments qu’Alice, pudique, ne veut pas dévoiler.
Son journal l’ayant envoyé en Espagne pour suivre la guerre civile, elle sera grièvement blessée et laissée pour morte par les Franquistes. C’est la volonté farouche d’un journaliste allemand (qui l’attire et la révulse tout à la fois) qui lui sauvera la vie.
Après une convalescence à Alexandrie, ville de son enfance, Alice retourne à Rome au moment où la seconde guerre mondiale éclate. Elle sera un témoin privilégié de tout ce qui se trame en coulisses.
Sa passion amoureuse pour un diplomate proche du pouvoir fascite ne l’aveugle pas et elle n’aura de cesse dans ses articles de révéler la vérité.
Ce roman, au titre si philosophique, se dévore avec délectation car il mêle une histoire d’amour, les événements mondiaux de cette époque, et dresse un magnifique portrait de femme.