Trois femmes quinqua, anciennes copines de fac qui ne se sont pas entièrement perdues de vue, se retrouvent à la campagne chez l’une d’elle pour 48 h maximum.
Les deux parisiennes sont venues en train.
C’est dans le jardin qu elles se retrouvent et égrènent leurs souvenirs communs, mais pas forcément perçus comme tels.
Leur année commune en fac avait comme sujet essentiel , »l’education sentimentale », d’où le titre.
Elles se jaugent, se comparent silencieusement, et en fait la conversation est banale.
Chacune cache plus ou moins ses échecs, les caractères innés ressortent, pas adoucis par l’âge.
J’aime ce genre de petit roman « pastel », je m’y attendais en lisant D.Barberis, j’ai lu la plupart de ses romans ; je ne suis pas allée chercher autre chose qu’un calme moment de lecture à déguster avec une tasse de thé.