Beaucoup des lectrices du club de lecture que j’anime « Les Gourmands Lisent » apprécient les romans de Lionel Duroy.
Puisque je n’avais encore rien lu de lui, j’ai lu « Le chagrin » qui a obtenu en 2010 le Grand Prix Marie Claire du roman d’émotion.
Lionel Duroy nous raconte ses parents, son enfance cabossée dans une fratrie de 11 enfants dont il est le 3ème, les naufrages financiers de son père, le comportement hallucinant de sa mère.
En bref, comment il a tenté de survivre et de se construire dans une famille plus que dysfonctionnelle ; sachant que ses livres lui ont valu une brouille avec sa parentèle pendant 30 ans.
Si j’ai trouvé très intéressante la partie ayant trait à son enfance, j’ai commencé à m’ennuyer en lisant celle de sa vie d’époux et de père ; les 150 dernières pages (sur 722) m’ont paru bien longues.
Si Lionel Duroy indique dans ses interwievs (cf la dernière dans La Grande Libraire sur France 5) être obligé de raconter tout ce qui se passe dans sa vie, sans aucun filtre et sans même se demander quel sera le ressenti des personnes dont il parle, je n’ai pas envie d’aller plus avant dans la vie de sa famille.