« Je fais le serment de ne plus boire une goutte d’alcool de ma vie.
– Vous dites ça, mais vous êtes française. Vous ne tiendrez jamais. »
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J’ai follement aimé ce roman, parce qu’il est bon, objectivement.
Et puis peut-être aussi parce qu’il contient tout ce que j’aime.
Il y est question d’une libraire qui croise le fer avec un auteur de best-seller à travers les réseaux sociaux.
Il y est question des fans qui défendent leur auteur chéri (maladroitement, le plus souvent).
Il y est question de livres, plein, nommés, parfois commentés.
De blogs.
De chroniques.
On y sent le fantôme de Tom Hanks et de Meg Ryan.
On sent aussi ses yeux se remplir d’eau quand ceux de Clara se lèvent vers un ultime cadeau à la porte de sa librairie.
Avant ça on a ri, souri, ressenti la chaleur de l’amitié, retrouvé Emilie bien sûr, qui n’a pas changé.
On a poussé des portes ouvrant sur des cours intérieures splendides, pique-niqué sous le dôme de l’Observatoire, pris un Uber en pleine nuit pour aller à la pharmacie, on s’est promené longuement dans Le Père Lachaise et on a vérifié nos vaccins avant de changer d’arrondissement.
Bref, on a aimé Paris.
Accessoirement on a lu une romance, mais on ne s’en est pas aperçu, et c’est peut-être bien là que réside le véritable amour : il s’installe sans qu’on y prenne garde.
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« L’autre jour, j’ai versé une larme en entendant Matt Pokora reprendre une chanson de Claude François à la radio.
– C’était une larme de désespoir. »