Les disparus du phare
Peter May

Editions du Rouergue
juin 2016
314 p.  22,50 €
ebook avec DRM 9,49 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu
coup de coeur

Retour aux Hébrides

Un homme est rejeté par les vagues, tremblant, venant d’échapper à la noyade. Qui est-il ? Que fait-il là ? C’est ce qu’il se demande, il est frappé d’amnésie. Une dame l’interpelle, c’est sa proprio ; « Monsieur Mac Neal que vous est-il arrivé ? Attendez, je vais vous aider .. C’est grâce à elle qu’il sait comment il se nomme et où il vit. En ouvrant la porte, son chien Bran est heureux de le voir. C’est bizarre, de lui il se souvient..mais rien d’autre .. Mystère, qui est-il ? Ses voisins viennent prendre un verre, il fait semblant de rien. Il sent qu’il doit être sur la réserve. Il apprend qu’il écrit un livre sur les îles Flannan où au début du siècle des gardiens de phare ont disparu… Il est bon marin, et veut retourner sur Eilean Mor afin de se souvenir de ce qu’il y faisait régulièrement. Dans une petite chapelle, se mettant à l’abri des intempéries, il découvre un corps sans vie. La peur le transperce, et si il avait tué cette personne ? Voyageons avec lui au coeur des Hébrides. Des paysages à vous couper le souffle – qui rappelleront à certain(e)s le décor de la trilogie écossaise – essayons de retrouver son identité, Pas envie de vous en dire plus si ce n’est que l’intrigue est bien construite, le décor est grandiose, magnifique. C’est bien ficelé et efficace. Et puis surtout, Peter May nous interpelle sur un problème environnemental majeur, une réflexion essentielle pour les génération futures. Un indice : ruche et abeilles. On y parle des lobbys de l’industrie, de politique et d’écologie. Je vous garantis que dès les premières pages vous serez « scotché » (ben on est en Ecosse tout de même) et que c’est efficace. J’ai adoré. Ma note : 9/10 Les jolies phrases Comme pour tout en ce bas monde, l’argent n’est jamais très éloigné du coeur des choses. Parfois, quand on le revisite, le passé n’est pas à la hauteur de nos souvenirs. On dit que chacun de nous n’est que la somme de ses souvenirs. Ce sont eux qui font de nous ce que nous sommes. Efface-les, et il ne te reste que du vide. Comme un ordinateur sans logiciel. Utiliser de la pellicule voulait aussi dire que l’on prenait moins de photographies, ce qui les rendait d’autant plus précieuses, et c’était agréable de posséder un album avec lequel on pouvait s’asseoir et que l’on posait sur ses genoux pour le feuilleter. Des images que l’on pouvait toucher, presque comme si on touchait les gens eux-mêmes, une connexion directe avec un passé plus heureux. Sans l’abeille, il n’existe aucun moyen d’alimenter la population humaine et animale de la planète.

Retrouvez Nathalie Vanhauwaert sur son blog 

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