J’ai ouvert ce livre de 200 p. pour en humer les premières, et l’ai terminé sans lever le nez.
Laurent, un informaticien qui a bien réussi dans son métier retrouve par hasard un ancien camarade de khâgne; ce nommé Michel l’invite à passer un week-end en compagnie de son épouse Perrine et de ses deux enfants chez son frère cadet, en pleine montagne.
Il est bon de préciser que Laurent s’est toujours senti inférieur socialement devant cette famille riche, férue d’art, et très à l’aise en toutes occasions .
Voilà la famille de Laurent partie, mal équipée, parce que la maison à rejoindre est en fait un immense bâtiment qui accueillait des colonies de vacances haut perché dans la montagne, dans la neige, que l’on ne peut atteindre que par un télésiège qu’il est possible de rendre capricieux. Dès la visite des lieux, on ne peut que penser à Shining, de S.King .
Se retrouvent là haut donc, Laurent et sa petite famille, Michel et son épouse, Yvon, le frère cadet et son amie Maud et Flore, la sœur et ancienne petite amie de Laurent ainsi que son mari.
Le cadre est prêt pour cet huis-clos grinçant, où l’altitude, l’alcool, font remonter de vieilles rancœurs, ou soudain l’épouse semble terne dans un milieu qui n’est pas le sien, où les caractères s’exacerbent et on sent tout de suite que la fin sera tragique, et c’est le cas, mais je me suis complètement plantée, mais alors complètement sur la fin de cette histoire captivante et sidérante.