J’aime être surprise par un auteur et à fortiori lorsqu’il s’agit d’un primo romancier.
Plonger dans l’inconnu en littérature ouvre le champs des possibles et quel plaisir au fil des ans de voir « grandir » un écrivain en pensant qu’on le connait depuis le début.
Et, figurez-vous qu’en refermant ce livre, j’ai bien l’impression que l’on n’a pas fini de parler d’Anne-Sophie Moszkowicz.
Et si je vous disais deux mots de l’histoire ?
Sandra a entre les mains des carnets de moleskine qui racontent une vie, celle de sa grand-mère, notamment pendant la période douloureuse de l’occupation.
Peu à peu, au fil de sa lecture, Sandra se souvient de son histoire à elle. Celle d’une rencontre qui a bouleversé sa vie.
J’ai trouvé dans « N’oublie rien en chemin » tout ce que j’espère d’un premier roman : une écriture élégante, une histoire originale et intéressante ou plutôt deux histoires que l’auteure tricote mots après mots pour les rassembler comme les pièces d’un même ouvrage.
En abordant l’importance du travail de mémoire, Anne-Sophie Moszkowicz nous donne à lire un roman pudique, profond, émouvant que j’ai adoré.