Avec son dernier roman, Veronika Boureau Di Vetta allume le feu. Reine des sentiments assoiffés, fée des méandres romantiques, elle a le don de capter notre attention. Elle accapare notre esprit pour le coiffer d’un éveil constant, jouant à sa guise avec notre curiosité qu’elle aiguise dès l’incipit de ses œuvres, soufflant en nous une irrépressible envie de découvrir le secret de ses pages énigmatiques. Sa plume hypnotique la transforme en vraie magicienne, car elle sait nous tenir en haleine avant de nous ouvrir les portes de ses balades bordées de vibrations sensuelles. L’écriture de cette femme-écrivain est brodée de sentiments, vive, précise et concise, habituée à arpenter les sentiers labyrinthiques des récits romanesques. Veronika Boureau Di Vetta connaît les voies capricieuses du cœur labile, et cela devient manifeste dans son dernier livre « Nuits de Chine pas si câlines » où elle nous promène dans les tréfonds de ses personnages singuliers, Tina et Zhou, deux êtres qui s’attirent autant qu’ils se déchirent. Dans ce roman arc-en-ciel, elle prête à l’amour la puissance de sa voix pour nous subjuguer par la beauté de ses couleurs universelles. Sa flamme rutile d’excellence quand elle nous invite à suivre les intrications amoureuses pour exalter nos sens, rendant notre désir crépitant, magmatique, en ébullition, et toujours insatiable. Attention, cette auteure est dangereuse, capable de nous rendre addicte à ses histoires capiteuses qui troublent vite nos sens, des récits tout à la fois délicieux et angoissants, semblables à ses romances qui nous garantissent une multitude de voyages, que ce soit dans les dédales lointains de la Chine immense, ou beaucoup plus près de nous, dans les jardins emblématiques de notre belle France.