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« Rien n’est noir » de Claire Berest La peinture et l’écriture par nécessitéA l’origine de ce livre, il y a une carte postale. Qu’on offre à Claire Berest il y a presque vingt ans alors qu’elle se trouve dans une grande solitude aux Etats-Unis. Cette représentation d’un tableau de Frida Kahlo l’accompagnera, l’habitera. Elle vivra toutes ces années secrètement avec la métisse de Coyoacan. Dans « Un certain M. Piekielny », François-Henri Désérable écrit : « On croit que l’écrivain choisit toujours le sujet de ses livres. Faut-il vraiment lui dire qu’en vérité, c’est le sujet qui le choisit, bien plus qu’il ne choisit son sujet ? » Et si c’était Frida Kahlo qui avait choisi Claire Berest ? A vrai dire, elles se ressemblent, et devaient se rencontrer. Frida et Claire. Claire et Frida. Deux amies. La peinture et l’écriture par nécessité. Pour respirer, pour ne pas hurler. Du bleu cobalt de la veste de Diego Rivera que Frida hume au gris cendre qui orne l’urne de son corps défunt en passant par le rouge brasier le jour de leurs noces, Claire Berest nous plonge, dans « Rien n’est noir », à corps perdu dans l’histoire tumultueuse d’une passion amoureuse et d’un dialogue autour de la création. Il aimera et admirera plus que tout l’artiste, elle l’aimera, lui, inconditionnellement. Et nous, lecteurs, nous louons l’auteure à l’écriture si imagée, caliente, qui nous fait ressentir Frida y su elefante.
coup de coeur
« Rien n’est noir » de Claire Berest
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Frida et Diego.
La peinture de Frida Kahlo m’a toujours intriguée, je la trouve étrange, emplie d’un mystère, presque insondable, reflétant l’âme de l’artiste dans toute sa profondeur. L’auteure revient sur le dramatique accident de tramway qui laisse Frida handicapée à vie après « Des mois clouée dans une sorte de sarcophage tel un insecte épinglé. » Lorsqu’elle croise la route de Diego Riveira, Frida ne voit que lui, il est pourtant d’une laideur fascinante, mais il plaît : Frida n’a plus qu’une idée en tête, conquérir Diego, l’épouser, l’aimer et qu’importe s’il a deux fois son âge. A San Francisco, où il peint une allégorie de la Californie pour les murs du Palais de la Bourse, Diego la trompe : « Tu sais pourquoi je pleure ? Sensible et passionné ce livre retrace la vie mouvementée de personnalités hors du commun. Du Mexique à Paris en passant par les Etats-Unis, d’hommes en femmes, de bonheurs en crises, la vie du couple a été des plus mouvementées. |
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