« Elle pleure pour tout le malheur du monde, pour sa grosse maman pas montrable, pour son père parti, pour ses amis qui vont s’en aller. Elle pleure pour sa solitude et pour le mal d’être petite dans un monde incompréhensible ».
Sabine, n’en peut plus de tout ce malheur pour ces frêles épaules.
Marre de cette école et de ces profs qui ne la comprennent pas et disent qu’elle a des « moyens limités ».
Marre de cette maman obèse et moche qui lui fait honte et qui dit tout le temps : « on n’a pas les moyens ».
Marre de ce papa parti vers une autre vie.
Marre de ces poésies de Victor Hugo qu’elle ne comprend pas.
Marre de sa solitude au milieu des autres écoliers qui sont si différents.
Un beau jour, elle dit stop et au lieu du chemin de l’école, elle choisit de prendre le métro et part à l’aventure dans Paris.
Au grès de belles rencontres, et avec l’aide d’amis de passage elle prendra conscience que pour peu que l’on s’en donne la peine, il y a plein de belles choses dans la vie.
La poésie peut-être et surtout l’amour d’une maman qui est toujours la plus belle du monde.
Comme à chacun de ses romans, Marie Sizun sait trouver les mots justes pour raconter des histoires simples comme le bonheur.
J’ai adoré cette petite Sabine !