Un tout petit peu déçue par ce roman qu’au demeurant j’ai quand même lu d’une traite !
« l’année des volcans » m’a laissé un meilleur souvenir.
Un père médecin fou enragé du jardin de la maison de campagne. Il faut s’échiner sur la terre, qui va les nourrir. Toute la famille est embrigadée, même les beaux parents; le jeune Gui ainsi que sa sœur Estelle quittent rapidement père et mère, et se retrouveront lorsque leur mère la « toutevaillante » se casse le col fémur en tombant d’un pommier. Le père étant décédé, Gui veut vendre cette maison. Mais les souvenirs affluent, il n’y a pas vraiment eu de sévices , mais les enfants ont l’impression d’être passés à côté de leur enfance, ce qui n’est pas faux d’ailleurs.
Mais il m’a manqué quelque chose d’essentiel, certes le père était un tyran ,mais je n’ai ressenti aucune émotion, l’écriture est fluide, mais sans coups au cœur, pas de rage en fait de la part de l’auteur, et pourtant je pense que c’est ce qu’il voulait faire passer. Vendra, vendra pas? la fin était prévisible.