Le meurtre intervient dès le chapitre 2. On n’en saisit pas trop le mobile, la coupable non plus, mais il est vrai que, soignée par un psy, elle est censée être légèrement dérangée. En tout cas elle se débrouille fort bien pour semer les policiers à ses trousses et réfuter les charges, pourtant accablantes, réunies contre elle.
Ce court roman galope à train d’enfer, servi par une écriture brève aux notations d’une précision sèche. La scène dans laquelle Viviane viole un voyou est décrite en langage télégraphique comme un reportage sportif : un vrai régal.
L’intrigue policière est invraisemblable, mais l’auteur voulait avant tout s’amuser. Le lecteur en tout cas ne s’est pas ennuyé !