l a c r i t i q u e i n v i t é e Marianne Payot (L’Express) a aimé « L’histoire que raconte Alexandre Dumas est aussi amusante que celle qui entoure la publication du livre. On doit cette redécouverte à Claude Schopp, grand spécialiste de Dumas, et à un collectionneur qui a acquis le manuscrit dans une vente aux enchères. Ce texte avait paru en feuilleton entre le 4 et le 17 juin 1866 dans un quotidien, « Le Soleil », qui appartenait à Max Millaud, un ami de l’écrivain, mais il n’était jamais sorti en librairie. C’est la première fois également qu’on peut le lire dans son intégralité, parce qu’à l’époque il avait été censuré par le propriétaire du journal. Celui-ci avait caviardé des passages entiers de ce qu’il estimait être une charge contre le pape Pie IX et les bigots, passages qui sont reproduits aujourd’hui entre crochets dans cette nouvelle version. Ce livre est une espèce de puzzle narratif dans lequel Dumas se met en scène. On y croise Garibaldi, un chien très malin, une marquise réactionnaire. C’est truffé d’histoires dans les histoires, et Dumas montre une véritable virtuosité narrative, beaucoup d’humour, de vélocité et de férocité. On a le sourire aux lèvres en permanence à la lecture de ce petit joyau. » Propos recueillis par Pascale Frey |
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