La critique invitée Marianne Payot (L’Express) « Gerald Durrell est un grand naturaliste et un zoologiste, et en 1956, il publie le premier volume de sa trilogie de Corfou. Le troisième paraît en 1978 en Angleterre, mais il n’avait encore jamais été traduit en français. Il relate l’histoire de la famille Durrell installée sur l’île pendant la deuxième guerre mondiale. Le clan vit dans une maison bénie des dieux. La mère est une femme flegmatique et pleine d’humour et Gerald est le dernier de quatre enfants, tous plus excentriques les uns que les autres. Il a l’habitude de ramener tous les animaux qu’il trouve, et c’est ainsi que la maison devient une incroyable ménagerie avec onze chiots, des hiboux, des hérissons etc, etc. Pendant ce temps, le frère aîné, le futur écrivain Laurence Durrell, invite toutes sortes d’amis, et des inconnus aussi comme un comte français, un faux prince indien, un couple de peintres homosexuels. Et il n’est pas toujours là pour les recevoir! Le tout est émaillé d’incidents et de facéties; une véritable extravagance à l’anglaise. Il y a des descriptions poétiques des animaux, des portraits sacarstiques des humains. Le dessin de couverture est signé Loustal et surtout, l’éditrice, en même temps qu’elle publiait cet inédit, a fait retraduire les deux premiers volumes. Un coup de blues ? Je vous recommande un petit coup de Durrell et c’est reparti ! » Propos recueillis par Pascale Frey |
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