l a c r i t i q u e i n v i t é e Oriane Jeancourt Galignani (Transfuge) a aimé « Ce livre a remporté un succès immense en Pologne et l’auteur est un vrai personnage, un homme d’une trentaine d’années à la carrure de footballeur et à l’élégance de dandy. Il a été qualifié par le journal allemand, « Der Spiegel », de Jonathan Littell polonais. Il raconte les première semaines d’occupation à Varsovie, en 1939. On sait que, comme les Allemands, les Polonais sont totalement obsédés par leur passé et qu’ils se posent de nombreuses questions sur la guerre. Cette histoire est menée avec beaucoup d’intelligence. Son héros est un personnage totalement amoral, à moitié polonais, moitié allemand. Dans son errance pour trouver de la morphine, celui-ci devient résistant par hasard, et le récit se transforme en roman d’aventure. Entre la corruption de certains, le cynisme d’autres, le courage surgit là où on ne l’attend pas. L’auteur a beaucoup d’humour, un humour noir et cynique, et c’est l’une des raisons de son succès je pense. C’est son premier roman traduit en français. Auparavant, il avait écrit des polars, ce qui explique qu’il tienne si bien ses intrigues. Il y a aussi beaucoup de personnages inoubliables. J’aime bien la littérature de l’Est, mais lui, il nous réveille vraiment ! » Propos recueillis par Pascale Frey |
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