P.D. James
Traduit par
Lisa Rosenbaum
Le Livre de Poche
février 1989
572 p.  8,90 €
 
 
 

Si j’en avais assez de mon mari,
je lui dirai « viens chéri… »

Aux Quais du polar à Lyon, dont elle était la marraine de l’édition 2013, PD James a fait un tabac, que ce soit lors de ses séances de signature ou pendant l’interview qu’elle a donnée. D’ailleurs, les quelques centaines d’auditeurs ont pu tester son humour, lorsqu’elle a expliqué comment tuer son mari sans se faire attraper! « Si j’en avais assez de mon mari, je lui dirais, viens chéri, allons nous promener. Et je lui suggérerais une ballade près d’une falaise. Et lorsqu’il serait suffisamment près du bord, hop, je le pousserais. Et ensuite, je ne changerais jamais, absolument jamais, ma version des faits. Je prétenderais que je n’ai rien vu, que je me suis éloignée car j’avais peur du vide, et que lorsque je me suis retournée, il n’était plus là. C’est lorsqu’on veut commettre un meurtre trop sophistiqué, trop intelligent, qu’on se fait attraper. Non, il faut choisir quelque chose de simple… Le seul problème, c’est qu’ensuite j’aurais certainement de la peine à ne pas être torturée par ma conscience! »

Si, cette fois encore, votre indulgence prend le dessus et que vous décidez d’épargner celui qui ne vous est plus ni cher ni tendre, vous pouvez toujours vous calmer en lisant un bon roman… de P.D. James. Pourquoi pas celui qui l’a rendue célèbre en France: « Un certain goût pour la mort »?

 
 
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