(à partir de 7 ans)

George est un bébé, il a quatre mois, et pourtant, il parle, en français, et même distinctement. Mais l’extraordinaire ne se produit qu’en présence de sa grande sœur Laura. Et le secret est bien gardé : ravie d’avoir un génie à la maison, celle-ci lui demande de l’aider pour ses tables de multiplications qu’elle ne parvient pas à apprendre seule. Dès lors une complicité se tisse entre les deux enfants : lui compose ses menus à voix haute, elle fait les courses. Mais Laura commence à désespérer lorsque le bébé montre à ses parents son talent, et qu’il prévoit de faire un discours pour le jour de son anniversaire… Sur un ton irrésistible, Dick King-Smith bouleverse complètement les codes et les règles d’éducation. Avec humour, il met en scène des adultes aux comportements grotesques face au nourrisson, et fait prendre conscience, avec bienveillance, de la place qu’un nouveau-né prend dans la famille, au détriment des autres enfants qui peuvent ressentir une certaine jalousie.

(à partir de 8 ans)

Lors d’une visite en famille au Palais d’été, Lao Sheng, le grand-père, raconte à sa petite fille Fleur de Printemps la légende d’Aïko, « la jeune fille à l’éventail » : une japonaise partie rejoindre son père négociant en Chine, pour le commerce d’éventails. Très vite, elle se montre excellente vendeuse, et déploie ses talents dans toute la ville. Puis elle s’éprend d’un jeune garçon doux et mystérieux, qui n’est autre que le fils du seigneur local. Mais leur union est vouée à l’échec : le père du jeune homme refuse catégoriquement de marier son fils à une étrangère… Les deux amoureux tentent alors d’élaborer un plan pour sauver, coûte que coûte, leur amour. Avec subtilité, Pascal Vatinel mélange roman d’aventure et idylle, et nous fait découvrir en détail l’art de l’éventail, qui se transforme ici en une arme redoutable. Et c’est en nous contant l’histoire d’une guerre de clans, qu’il nous fait réfléchir sur nos différences, le racisme et le rapport à l’autre.

(à partir de 11 ans)

« La lettre est le portrait de l’âme », disait le chevalier Danceny dans les Liaisons dangereuses. Ici, c’est la jeune Lou, qui, partie en colonie, se confie à sa grand-mère, sa Mamouchka, et lui raconte ses premiers émois. Au fil des lettres, leur tendre complicité se resserre, chacune racontant à l’autre sa vie sentimentale, et l’intimité de leur relation se lit sur les illustrations et les lettres manuscrites de Lou, égayées de dessins et écrites sur du papier à lettres en couleurs, qui les font ressembler à un véritable journal intime. Réunies en un seul volume - Ta Lou qui t'aime, Ma Lou adorée, Lou pour toujours, idéal pour les vacances d’été, ce roman épistolaire décrit une formidable amitié intergénérationnelle, à travers la magie de l’écriture.